Autrefois dans les petites annonces, le soutien scolaire s’est structuré petit à petit de manière formelle jusqu’à en faire une industrie. Des soirs d’hiver aux vacances, les offres à ce niveau ne cessent de se multiplier. Offert individuellement ou en groupe restreint, selon le programme officiel ou celui de la compagnie, les modèles d’affaires sont variés et peuvent aller des cours de mathématiques à ceux d’anglais. Mais ces entreprises ont toutes un point commun, elles sont pratiquement toutes en croissance et s’il est difficile d’avoir un état de la situation au canada, une étude parue dans le magazine Forbes estime qu’aux États-Unis, que le secteur dépassera les 102 milliards en 2018. Plus proche de nous, en Ontario, 35% des parents ont affirmé en 2015 avoir eu recours à ce genre de service alors qu’ils étaient 27% en 2012. L’amélioration des notes de leurs enfants est bien entendu la principale raison pour laquelle ils font de plus en plus appel à un tuteur ou un service de soutien scolaire, de plus ils ont moins de temps pour s’asseoir avec leur enfant pour travailler certaines notions et se sentent de moins en moins apte au fur et à mesure que l’enfant passe à des classes supérieures. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la popularité du recours aux tuteurs comme par exemple l’impact positif de l’approche individuelle, en effet c’est impossible pour un professeur qui a 30 enfants à gérer, de prendre une telle approche. Il y’a aussi le lien psychologique qui se développe entre le tuteur et l’élève, en effet ce dernier ne le voit pas comme une figure d’autorité mais comme un ami, un coach ou même un modèle.
Le nombre d’entreprises dédiées au soutien scolaire a augmenté de 200 à 500% dans les grandes villes canadiennes durant les 30 dernières années selon les recherches de Janice Aurini, professeure de sociologie à l’Université de Waterloo. Face à cette offre de plus en plus étoffée il convient aux parents de bien choisir les services les plus adaptés aux besoins de leur enfant. Les offres sont multiples, certaines proposent des cours à domicile, dans des centres d’apprentissages ou à partir de centre d’appel, et elles n’offrent pas toutes des cours adaptés aux programmes français ou ce n’est pas juste le résultat qui compte mais aussi la démarche et l’analyse. Même si on peut leur trouver des points communs, le programmes français et le programme québécois sont différents. Dans ce cadre il est important d’orienter les enfants qui évoluent dans le cadre scolaire français vers un organisme de soutien scolaire qui connaît bien ce système et dont les tuteurs ont eux même évolué dans ce système afin de leur offrir les connaissances et outils pédagogiques pour réussir leur cursus scolaire.